L’ardoise, une histoire et un patrimoine inscrits dans le bassin ardoisier d'Angers Loire Métropole

Avec Philippe Cayla, président de l’association L’Ardoise, enseignant-chercheur honoraire de l’Université d’Angers (ESTHUA),  Yves Spiesser, Alain Roger, Pascal Reysett et Benoit Mellier

Près de 10 années suivant la fermeture du dernier puits, le « 7 de Monthibert » et de l’atelier de fente des Fresnais, se pose la question ultime du devenir du patrimoine du grand Bassin ardoisier relevant d’Angers Loire Métropole.
Richesse et originalité patrimoniale de ce territoire, exploité pendant un millénaire d’Avrillé à Trélazé, à Juigné-sur-Loire, les « buttes » ponctuées de « vieux fonds », anciennes carrières à ciel ouvert, parsèment le paysage tout comme huit chevalements métalliques balisant les puits de l’extraction souterraine du XXe siècle.
C’est là un site d’intérêt national, celui de l’ardoise de couverture des villes françaises et des châteaux de la Loire, et aussi d’intérêt européen, deuxième bassin de production après le pays de Galles, avant que ne surgisse l’Espagne. 
En renfort et hommage au Musée de l’ardoise de Trélazé qui a sauvegardé la mémoire des milliers de « perreyeux » qui ont produit des centaines de millions d’ardoises, il convient de sauvegarder et valoriser ce patrimoine régional, bien angevin.

La conférence, produite par l’association l’« Ardoise », les « Amis du patrimoine Trélazéen » et le « Musée de l’ardoise de Trélazé », présentera concrètement ce grand sujet qu’est l’ « Ardoise d’Angers » (ancienne marque commerciale) et l’enjeu de sa sauvegarde et valorisation.

Les conférences du Muséum se déroule à l'auditorium du Musée des Beaux-Arts d'Angers