Nouvelle arrivante : portrait de Clémence Herny, maîtresse de conférences

Publié par Laboratoire de planétologie et géosciences (LPG), le 10 avril 2025   42

Quel est votre parcours universitaire ?

Originaire de Normandie, Clémence Herny a commencé son cursus dans une licence assez généraliste, avec une spécialité en géosciences. Elle se tourne ensuite vers le master « Planétologie et géosciences » de Nantes, étant intéressée par la discipline, qui donnera lieu à une thèse au sein du LPG. Avec pour encadrants Olivier Bourgeois et Sabrina Carpy, sa thématique traite alors de l’« étude de la dynamique des figures éoliennes à la surface des calottes polaires martiennes ». Ce sujet lui a permis d’étudier les interactions entre l’atmosphère et la cryosphère de la planète rouge avec une approche multidisciplinaire.

Pouvez-vous nous décrire vos missions au sein du LPG ?

Clémence Herny a été recrutée en tant que maîtresse de conférences. Son poste se décline donc en 2 missions :
  • Une partie enseignement : elle est orientée vers la thématique de la télédétection, c’est-à-dire l’étude planétaire à distance (satellites etc). Elle enseigne également la cartographie, auprès d’étudiants en licence.
  • Une partie recherche : la caractérisation des glaces planétaires (terrestres et extraterrestres) et l’impact sur les paysages en est la composante principale, avec notamment des thématiques axées sur les processus saisonniers martiens, les processus éoliens ou encore la rhéologie des glaces.
Elle a de même développé, plus récemment, des compétences sur des thématiques environnementales et d’aménagement du territoire basées sur l’utilisation de données de télédétection (images satellites, aériennes, LiDAR,...).

Quelles sont vos expériences précédents votre arrivée ?

Clémence Herny a eu un parcours varié avant d’arriver au LPG.
Après sa thèse, elle a effectué 6 mois en tant qu’ATER à Nantes Université, avant d’entamer un post doc de 4 ans à l’université de Berne, plus précisément au sein de l’institut de physique. Ses études étaient alors portées sur
  • Les corps cométaires
  • Les interactions glace-atmosphère
  • Le transport gravitaire sur Mars
  • La caractérisation rhéologique d’analogues de glaces planétaires
Elle a pu ensuite effectuer un second post doc à Grenoble au centre d’études de la neige, développant ses compétences à l’étude de la rhéologie de la neige sur la Terre.
Enfin, elle a étudié le traitement de géodonnées (avec des méthodes d’IA), dans le cadre d’un projet financé par la confédération suisse permettant de faire le pont entre la recherche et des problématiques concrètes des administrations publiques.

Quels sont vos projets à venir ?

Ravie d’intégrer le LPG, Clémence va pouvoir transmettre ses connaissances et développer de nouveaux projets de recherche. Elle évoque notamment la thématique de
sa thèse, l’étude des glaces et leur impact sur l’évolution des paysages planétaires, qui
amène vers des projets actuellement en cours de développement :
   • processus saisonniers sur Mars
   • figures éoliennes à la surface des glaciers
   • rhéologie des glaces
Elle exprime également le souhait de s’impliquer dans des projets environnementaux et
d’aménagement du territoire. Tout cela en utilisant les instruments disponibles au LPG et à
l’Osuna tels que la chambre froide, les caméras hyperspectrales, ou encore le LiDAR.

Et en dehors de la recherche, quels sont vos hobbies ?

En ce moment, Clémence occupe la plupart de son temps libre entre activités
physiques et d’extérieur : escalade, snowboard/ski, randonnées... Et, elle apprécie particulièrement voyager